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La laque vietnamienne :
La laque ressemble à une sorte de vernis, très dur et résistant, enduit sur toutes sortes de matières telles que le bois,
le bambou, le cuir, le métal ou le papier mâché, entre autres.
Cette matière est obtenue à partir de la sève d’un arbre, le laquier, récoltée, par une incision qui est faite
dans l’écorce à la base de l’arbre, un récipient est placé en dessous, et il n’y a plus qu’à attendre qu’il se remplisse.
La sève est très collante et brillante. Le processus est long et peu productif.
Les Chinois ont été les premiers à se servir de ce produit, mais c’est au Vietnam que la laque est née en
tant que pratique artistique.
Avec la laque vietnamienne on ne peut obtenir que certaines couleurs, plutôt
dans des tons bruns, ocres, foncés en général.
On commence par dessiner le contour général de ce qu’on veut représenter avec une première couche de laque.
Puis on s’occupe des couleurs, en pigmentant la laque, et en remplissant les zones délimitées.
La réalisation d’un tableau nécessite beaucoup de temps et de patience.
Puisqu’il y a une multitude de couches qui sont poncées pour donner ces belles couleurs
, il faut trois semaines aux artistes pour réaliser un tableau.
La laque possède de nombreuses qualités comme de rendre imperméable les objets qu’elle recouvre,
et de résister aux insectes et de garder en toutes occasions sa flexibilité.
Le support est en bois du Viet Nam dont l’épaisseur est variable selon les modèles.
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